9 Juin 2020
On savait cette météo incertaine.
Et commencer dans le brouillard, avec une petite bruine et par 5° Celcius, ce n'était pas très engageant. On épiait le responsable. Celui ci priait Sainte Rita le nez dans ses godasses, ce qui est assez inhabituel chez lui.
Il a décidé de zapper le sommet du Grand Ballon.....En s'appuyant quand même sur une décision collégiale .Toujours la recherche du consensus quand le naufrage est proche.
Il a bien fait puisque quelques mètres plus bas , on devinait déjà le printemps .
Du col du Haag jusqu'au lac du Ballon, une descente appuyée en foret. Et tout le monde avait en tete que tôt ou tard, il faudrait bien remonter.
Un chemin forestier tout plat jusqu'à la ferme auberge du Gustiberg et ses trois tondeuses bio.
La recherche de l'eldorado, ni trop humide ni trop sec, ni trop comme ci ni trop comme ça. En clair et pour faire simple, un endroit pour poser son cul et déjeuner., Ce qu'on a trouvé !
Puis le remontée très cool vers le parking du Grand Ballon, en passant par de belles prairies et la capture de fleurs d'arnica ( juste en photo), et la ferme auberge hors du temps de Roedelen.
Comme un hameau perdu sous les étoiles, avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales, . On a pas osé regarder si sur le vieux buffet et la poussière grise il reste une carte postale.
Mais l'ombre de Cabrel planait sur ce lieux
En passant dans ces pâturages de montagne, on se dit que beaucoup de vieilles baignoires ont droit à une seconde vie, et c'est bien comme ça.
Quand même une ombre au tableau. En juin, c'est déjà l'automne. Les saints de glace ont grillés une nature qui anticipe chaque année sa soif de renaître.
13 km et environ 500 m de dénivelé positif. Notre président dit 830 m, mais il a une application douteuse.
Et 10 randonneurs super ravis de cette journée.
Vivement mardi prochain, et peut être même avant.
Patrick